Isabelle gagne contre le diocèse !



Elle s’appelle Isabelle B. Elle est professeur de musique et mère de
famille. Son père était curé dans le diocèse de perpignan. A l’Etat civil,
elle est « née de père inconnu ». Le prêtre, bien connu dans la région de
Perpignan, s’appelait Lucien Camps. Il avait officié dans plusieurs
paroisses des Pyrénées-Orientales. Le père Camps était reconnu comme
un homme bienveillant, sympathique, dévoué, qui célébrait messes,
mariages et baptêmes. Mais pour sa fille Isabelle, née en 1981, il
s’appelait « papa ». Et pour ses deux petites-filles, les filles d’Isabelle, «
papy Lucien ». « Mon père venait à la maison le samedi soir et le
dimanche matin, il repartait dire la messe, raconte Isabelle. Il ne manquait pas nos fêtes
et nos anniversaires mais il ne participait pas aux frais de la famille. Il me
présentait comme sa filleule mais tout le monde savait, à commencer par
l’évêché ! » Elle a appris l’existence de son père prêtre à l’âge de six ans
et a dû vivre dans le secret toute sa vie. Les sorties au restaurant, au
cinéma ou même les vacances se font loin du département, par peur
d’être reconnus. Lorsque Lucien informe sa hiérarchie de la naissance à
venir, on lui propose un poste en Afrique, puis on l’envoie quelques
années à Toulouse.

Isabelle l’a sollicité bien des fois pour qu’il la reconnaisse officiellement
comme sa fille ; il s’y est toujours refusé. Sauf une fois où, surprise ! il
avait demandé à Isabelle de venir avec son avocat Maître Jean
Codognès. Mais le jour-dit, comme l’avocat tardait à venir, Isabelle se
renseigne auprès de lui : « Votre père m’a téléphoné pour me dire de ne
pas venir, lui a-t-il répondu ». L’abbé n’avait pas eu le courage de faire le
pas, probablement par crainte de perdre son ministère, comme cela est
arrivé à d’autres.

En novembre 2021, l’abbé Camps décède ; il a 87 ans ; il était en maison
de retraite depuis six mois. Isabelle a 40 ans. Elle se rend chez le notaire
qui lui lit le testament : son père la reconnait comme sa fille.
Soulagement ! Enfin ! Il n’avait pas eu le courage de le faire de son
vivant. Par ce même document rédigé 10 ans auparavant, il lui attribue son héritage comme
légataire universelle. « Je ne m’y attendais pas, dit Isabelle, et je suis
heureuse d’entendre enfin ce que j’ai toujours voulu, et que mon père
m’avait toujours refusée de son vivant. Pendant quarante ans, j’ai dû
cacher l’existence de mon père. Quarante ans d’attente, quarante ans de
souffrance. Parce que, quand on est un enfant de prêtre, on est obligé de
vivre caché, même pour faire des choses simples comme aller au cinéma
ou au restaurant, on est obligé de partir loin, d’aller à Narbonne alors
qu’on est de Perpignan.» 



Mais… il y a un deuxième testament, dit le
notaire, et il lui en donne lecture immédiatement. Il avait été rédigé 10 ans
après le premier, depuis sa maison de retraite, quelques mois avant sa mort.
Le prêtre est alors âgé de 86 ans et il lègue finalement la moitié de ses biens
à l’Église. Il ne s’agit pas de quelques brindilles ; issu d’une grande famille
locale, l’abbé laissait en héritage 450.000 euros !

« Pour moi, ça a été la déchirure complète, explique Isabelle
Ballesteros. Je me suis sentie trahie par l’Église parce qu’en plus de
m’avoir volé mon père au quotidien pendant mon enfance et d’avoir dû
cacher notre vie de famille, il y a un sentiment de déception, de trahison
et d’injustice, surtout. Je pense qu’ils auraient pu s’effacer tout de suite et
ne pas nous obliger à faire des procédures judiciaires et comprendre la
douleur que cela peut engendrer. Ce n’est pas qu’une question d’argent,
c’est une question de reconnaissance. Se sentir reconnu à 100% comme
étant l’enfant et l’héritière de mon père. »
Isabelle prend un avocat et décide de contester ce second testament.

« Visiblement, dit l’avocat Me Codognes, l’Église a besoin d’argent ces
temps-ci pour indemniser des victimes dans un autre domaine (victimes
d’abus sexuels de la part de prêtres ou de personnels d’église. Ndlr), et je
pense qu’il y a pas mal de prêtres et de fidèles qui sont incités à faire don
de leurs biens… Après avoir volé à cette enfant sa jeunesse et l’affection
d’un père, on a voulu broyer la volonté de cet homme au motif qu’il
appartient à l’église, s’indigne l’avocat. Et on s’est assis sur sa volonté de
réparer sur le plan humain et juridique les souffrances endurées par sa
fille pour des motifs mercantiles : récupérer l’argent du défunt. « 

L’ancien évêque de Perpignan-Elne, Mgr Norbert Turini, actuel évêque de
Montpellier, aurait-il abusé un curé âgé de 86 ans, atteint de la maladie
d’Alzheimer pour faire main basse sur la moitié de l’héritage de la fille
cachée d’un curé catalan ?

« Le père a voulu quand même reconnaître chez un notaire, par acte
authentique, sa fille comme son héritière, donc il se rattrape, et faire en
sorte qu’au moment de son décès, cet enfant puisse avoir des droits
normaux. Et c’est là que va intervenir l’Église qui a connaissance de cette
reconnaissance et qui, selon nous, va faire signer un nouveau
testament grâce à la complicité de notaires en abusant de la faiblesse de
cet homme qui était frappé par la maladie d’Alzheimer sur la fin de sa vie,
incapable de comprendre ce qui est en train de se passer. Nous
sommes face à un cas d’abus de faiblesse; on a le dossier médical qui
atteste de tout cela. »

En août 2022, Isabelle décide de contester ce second testament devant
le tribunal judiciaire de Perpignan, soupçonnant un abus de faiblesse vis-
à-vis d’un homme en fin de vie et à la santé fragile. Un expert psychiatre
a diagnostiqué chez l’abbé retraité un état de « démence » ne lui
permettant pas l’élaboration d’un testament.

« J’ai voulu me battre pour ma famille parce que ma mère a beaucoup
souffert de la situation aussi. Je l’ai fait pour mes enfants, pour moi bien
sûr, et aussi pour montrer l’exemple à tous ces enfants de prêtres qui
sont dans la même situation que moi. Il ne faut pas se laisser faire, nous
sommes des milliers. Je fais partie d’une Association qui s’appelle « Les
enfants du silence » et on se bat, entre autres, pour qu’un jour le pape décide de
réformer l’Église afin que les prêtres puissent se marier. Cela éviterait
bien des souffrances, dont cette hypocrisie d’attendre le décès de nos
pères pour qu’on puisse être officiellement reconnus comme des enfants
légitimes. » 

Par un heureux concours de circonstances, un nouvel évêque est
nommé à Perpignan, Mgr Thierry Scherrer. Contacté par un journaliste de l’AFP,
le nouvel évêque avait pris conscience de l’injustice faite à Isabelle et compris
le risque de scandale que cette situation, une fois l’information répandue, pourrait
engendrer. Il avait décidé de ne plus s’opposer aux demandes d’Isabelle. L’avocat
a pu alors obtenir l’attestation de renonciation au deuxième testament, rédigé
par le notaire.

Le diocèse, de son côté, communique : le nouvel
évêque « a pris connaissance de ce dossier à son arrivée le 18 Juin
2023 et a pris la décision de renoncer purement et simplement au legs
dont le diocèse était bénéficiaire, ceci, au seul profit de Mme Isabelle
Ballesteros ».  Il entend « clore ce litige et ne pas ajouter plus de
souffrance dans une affaire à caractère familial. »

On est toujours dans l’idée de ne pas faire de bruit ; plus qu’un retour à
une situation de justice et de dignité, l’évêché a-t-il eu simplement peur
qu’éclate le scandale ? Comme le diocèse de Perpignan a finalement
préféré jeter l’éponge en début juillet 2023 et renoncé ‘purement et
simplement au legs dont le diocèse était bénéficiaire’, le premier
testament reste le seul à prévaloir.
 » Aujourd’hui, je suis soulagée, dit Isabelle. Cela va me permettre de
pouvoir me reconstruire et de me sentir enfin la fille de mon père,
officiellement. C’est une manière de sortir du silence et de dire : j’existe,
c’est mon père ; c’était un prêtre, et j’en suis fière. »

« De nombreux Media se sont saisis de cette information dont Le Point,
Actu Orange, TV nouvelles Canada, Le Journal de Montréal, La libre
Belgique, France bleu Roussillon, France3 Catalan, L’Indépendant des
Pyrénées-Orientales, Yahoo Actualité, Le Parisien, Francelive, Parents,
Yahoo News, BFMTV, Golias, Perpignan catholique, et certains sites :
N3Ks, Seenthis, Aquarelles… en tout 38 publications.(1) L’église vient
d’éviter un beau scandale! L’Association « Enfants du silence », qui a
voulu soutenir Isabelle dans sa démarche réparatrice, se réjouit de l’issue
de cette affaire.

Si nous cherchons à analyser la situation, nous pouvons
y décerner entre autres plusieurs sujets de réflexion :

En premier, un constat : L’abbé Camps a pu continuer son ministère alors
que, à l’évêché, on était largement au courant qu’il avait une fille ; à
preuve les propositions de mutations, en Afrique pour commencer, qui lui ont été
présentées. C’était là une vieille pratique dont nous pensions qu’elle avait
disparu : éloigner le prêtre, en particulier de sa compagne; on pensait
peut-être en haut-lieu que la distance aurait raison de l’amour d’un couple ! Pendant
40 ans après la naissance d’Isabelle, ce prêtre a pu exercer un ministère
et nous ne pouvons que nous en réjouir. Les faits étaient connus et de l’évêché
et des chrétiens. Alors, pourquoi ce qui a été autorisé à l’un ne pourrait pas l’être
d’une manière générale ? Rappelons-nous que les prêtres n’ont plus été autorisés à se
marier par une décision du Concile de Latran2 en 1139. Ce qui signifie
que, si on tient compte de l’histoire, la tradition de l’église est plutôt le
mariage que le célibat; cela a duré… 1139 ans sur 2000 ans !!! (1) C’est d’ailleurs
l’évêque lui-même qui a célébré ses obsèques, comme pour tous les
prêtres en exercice.

En second, les faits sont là : l’abbé a pu continuer son ministère à
Perpignan même, dans son propre diocèse et les paroissiens n’y ont rien
trouvé à redire. Mieux, les témoignages que nous avons relevés
disent que « Le père Camps était reconnu comme un homme
bienveillant, sympathique, dévoué, qui célébrait messes, mariages et
baptêmes. » Et lors de ses obsèques, l’évêque n’a pas craint de
mentionner l’existence de sa fille et de ses deux petites filles. 

Troisième point : comment un évêque peut-il continuer à se dire témoin
de Jésus alors qu’il va réaliser un acte de torture en séparant un père de
son enfant ? Cette application bête et méchante du droit canon ne peut
que nous faire dire « mais il n’a pas de cœur, cet homme !  Aucun père
de famille ne peut approuver cela. Quelle cruauté et au nom de Jésus,
quelel hypocrisie ! » Dans de telles circonstances, est-ce que nos évêques
sont vraiment capables de prendre conscience de leur degré
d’inhumanité ?

En quatrième, cette décision de Mgr Turini de soustraire à cette fille – qui
venait tout juste d’apprendre la Bonne nouvelle de sa reconnaissance de
filiation – l’élément matériel qui marque la filiation, à savoir la participation
pleine et entière à l’héritage, comment a-t-elle pu germer dans sa tête ?
Comment le besoin, si criant soit-il, de faire rentrer des ressources dans
les caisses de son diocèse a-t-il pu se substituer à l’obligation pour un
père d’assumer les frais de soins et d’éducation de sa progéniture, ce
que l’abbé Camps n’avait visiblement jamais réalisé ? Cet héritage
pouvait être l’occasion de réparer en partie ses erreurs et ses démissions
passés. N’importe quelle mère ou quel père de famille peut comprendre cela.

Cinquième et dernier point : un heureux concours de circonstances a
amené un changement d’évêque. Mgr Turini accède à un poste plus
élevé, le diocèse de Montpellier étant plus important, et en plus il devient
archevêque. Son manque de cœur manifeste coïncide mal avec cette
promotion ecclésiastique, comme quoi il n’y a pas forcément relation
entre la fidélité au message et les promotions dans cette église.
L’avocat d’Isabelle, Me Codognes, n’y va pas par quatre chemins : « Je
trouve qu’il y a un hiatus énorme entre ce que l’Église prêche à longueur
de journée et la réalité du vécu de ces enfants de curés. On les sacrifie
sur l’autel de l’apparence. C’est une forte hypocrisie. Je pense que
l’Église devrait réfléchir là-dessus. »

« Le fait d’être prêtre n’empêche pas l’action en reconnaissance de
paternité. Mais en réalité, c’est ce poids psychologique qui fait que les
mères n’osent pas engager une procédure, surtout lorsqu’elles sont issues
de milieux très catholiques et ont honte d’avoir eu un enfant avec un curé
dans des conditions de ‘péché’. C’est une espèce d’enfermement assez
intolérable quand on y réfléchit, mais qui existe, qui est bien réel. »

D’autre part, sur l’affaire de l’héritage, l’avocat continue : « l’Église… a
connaissance de cette reconnaissance (de filiation par le premier
testament) et selon nous, elle va faire signer un nouveau testament grâce
à la complicité de notaires, en abusant de la faiblesse de cet homme qui
était frappé par la maladie d’Alzheimer sur la fin de sa vie, et qui est
incapable de comprendre ce qui est en train de se passer. Nous
sommes face à un cas d’abus de faiblesse ; on a le dossier médical qui
atteste de tout cela. Et je dois dire que le nouvel évêque, dès son arrivée
à Perpignan, prend conscience immédiatement de cette situation
scandaleuse. C’est pourquoi il prend la décision de renoncer à tout ça et
d’annuler les méfaits qui ont été réalisés avant sa venue. »

Nous nous en tiendrons là. Mais l’Association « Enfants du Silence »   ne
cessera de soutenir les enfants de prêtres ou les compagnes même qui
hésiteraient à aller en justice contre cette église. Dans un autre domaine,
la situation de prêtres partis et leurs difficultés à obtenir une retraite conséquente,
en relation avec leurs années de travail au sein de cette église, a révélé le même
problème ; d’où la nécessité pour ces derniers de porter leurs affaires
devant les tribunaux civils. Cette hiérarchie a besoin de la société civile
pour se réformer. Elle n’a souvent en elle-même ni le courage ni la volonté de le
faire à l’interne. Elle se trouve corsetée par les règles qu’elle a voulu se
donner à une époque et qu’elle se trouve dans l’incapacité d’adapter aux
temps et à la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui.

J. Combe

(1) Le 7eme article du Concile « défend d’entendre les messes des prêtres mariés ou concubinaires. Il
déclare nuls les mariages des prêtres, des chanoines réguliers, des moines, et ordonne qu’on
mette en pénitence ceux qui les auront contractés. »
Et à côté du 7ème, « Le 9e fait défense aux chanoines réguliers et aux moines d’apprendre le droit civil et la médecine pour gagner du bien dans cet exercice, suivant même la défense des lois civiles ; et il veut qu’on excommunie les évêques, les abbés et les prieurs qui donnent permission à leurs inférieurs d’exercer ces fonctions. »
Ou encore « Le 4ème ordonne aux évêques, et généralement à tous les ecclésiastiques, de ne scandaliser personne par la couleur, la forme, ou la superfluité de leurs habits, mais de se vêtir d’une manière modeste et régulière. Il ajoute que ceux qui n’observeront pas cette règle, seront privés de leurs bénéfices, s’ils ne se corrigent pas, après que leur évêque les en aura avertis. »

On sourit à voir ce méli-mélo ! Qu’est-ce qui est le plus important aux yeux de ces pères conciliaires réunis pour la première fois à Rome convoqués par le Pape en exercice alors qu’auparavant ils étaient convoqués par l’empereur et dans ses palais ? Le Concile de Trente en décembre 1545 devra revenir sur la question du mariage; il fera obligation de le réaliser en présence d’un prêtre ; ce qui nous incite à penser que des prêtres ont continué à se marier entre temps, mais en famille !

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Liste des articles parus dans la presse à la suite du procès Isabelle Ballesteros contre le diocèse
de Perpignan-Elne

 Article AFP : (Différents journaux dans le monde)
https://www.journaldemontreal.com/2023/07/04/fille-dun-pretre-40-ans-de-silence-et-bras-de-fer-
avec-leglise


https://www.tvanouvelles.ca/2023/07/04/fille-dun-pretre-40-ans-de-silence-et-bras-de-fer-avec-leglise

https://www.lavoixdunord.fr/1348334/article/2023-07-04/enfant-cachee-d-un-cure-elle-raconte-40-
ans-de-silence-et-de-bras-de-fer-avec-l


https://www.lalibre.be/international/europe/2023/07/04/je-me-suis-sentie-reconnue-un-instant-puis-jai-vecu-comme-une-trahison-de-la-part-de-leglise-une-injustice-
QW3VPE7TMRGMZAS7PQZUWYVKOE/


Article sur r24.be : supprimé (même article que lalibre.be)

http://ilsismografo.blogspot.com/2023/07/francia-je-me-suis-sentie-reconnue-un.html
 France bleu Roussillon et France Bleu : Infos des 04 juillet 18h00 et 5 juillet 2023 de 06h à
9h.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/isabelle-fille-d-un-cure-perpignanais-que-le-diocese-
de-perpignan-a-tente-de-desheriter-3208452

Lien Podcast pour les infos de 18h du 04 juillet France Bleu Roussillon

https://www.francebleu.fr/emissions/grille-programmes/roussillon?date=2023-07-04

Lien Podcast pour les infos de 6h à 9h du 05 juillet France Bleu Roussillon (Isabelle
témoigne)
Diffusion 6h, 6h30, 7h, 7h30, 8h, 8h30, 9h.

https://www.francebleu.fr/emissions/grille-programmes/roussillon?date=2023-07-05

https://www.info-flash.com/info-flash/actualites/france/81367-france-bleu/57640384-isabelle-
fille-d-un-cure-perpignanais-que-le-diocese-de-perpignan-a-tente-de-desheriter.html

https://news.dayfr.com/trends/2098090.html

 France 3 catalan
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/video-on-m-a-prive-de-mon-pere-toute-ma-vie-comment-la-fille-cachee-d-un-cure-recupere-son-heritage-conteste-par-l-
eglise-2808554.html
(Vidéo)

https://faitsdivers365.fr/occitanie/pyrenees-orientales/elne/

 L’indépendant (journal local des Pyrénées-Orientales)
https://www.lindependant.fr/2023/07/05/perpignan-convaincue-dun-faux-la-fille-du-cure-
contraint-leglise-a-renoncer-au-nouveau-testament-qui-la-desheritait-11322751.php


Avec ce premier article, il y a une vidéo.

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01371194/src/qk8fpr5/zone/1/showtitle/1/
(Vidéo)
https://www.lindependant.fr/2023/07/05/video-a-perpignan-la-fille-dun-cure-brise-le-silence-
de-leglise-mon-pere-venait-a-la-maison-le-samedi-soir-et-le-dimanche-matin-il-repartait-dire-
la-messe-11322210.php

https://www.alvinet.com/similaires/isabelle-fille-d-un-cure-perpignanais-que-le-diocese-de-
perpignan-a-tente-de-desheriter/64771337


https://www.alvinet.com/similaires/perpignan-convaincue-d-un-faux-la-fille-du-cure-
contraint-l-eglise-a-renoncer-au-nouveau-testament-qui-la-desheritait/64776713


https://twitter.com/lindependant/status/1676672373767000082

https://actu-en-ligne.net/video-a-perpignan-la-fille-dun-cure-brise-le-silence-de-leglise-mon-
pere-venait-a-la-maison-le-samedi-soir-et-le-dimanche-matin-il-repartait-dire-la-messe/

 Le point
https://www.lepoint.fr/societe/fille-de-pretre-elle-gagne-son-combat-contre-l-eglise-10-07-
2023-2527879_23.php#11


Actu orange
https://actu.orange.fr/france/l-existence-d-une-fille-de-pretre-reconnue-par-l-eglise-qui-
voulait-mettre-la-main-sur-une-partie-de-son-heritage-magic-CNT0000025txbs.html

Yahoo actualités / Yahoo life

https://fr.style.yahoo.com/fille-pr%C3%AAtre-gagne-combat-contre-
073000150.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmZyLw&gu
ce_referrer_sig=AQAAAEhpNlBswS-
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https://n3k6.wordpress.com/category/religion/
https://seenthis.net/tag/%C3%A9glise_catholique
http://www.aquarelles-expert.be/
https://www.youtube.com/watch?v=aeq5uy4MPes
https://www.dailymotion.com/video/x8megj4

 Le Parisien et Aujourd’hui en France (version papier)
https://www.leparisien.fr/pyrenees-orientales-66/papa-partait-pour-la-messe-fille-cachee-dun-
pretre-elle-porte-desormais-son-nom-et-garde-son-heritage-22-07-2023-
XYE637XGQ5CTJEC2WJR24UDJ2A.php


https://flipboard.com/@le_parisien/toute-l-actualit%C3%A9-m8iri52ez/-/a-74abUmMaQ0m–
EI0ZWqMEg%3Aa%3A2425850662-95b36b7978%2Fleparisien.fr
(article entier)

https://www.francelive.fr/article/france-live-avec-agence/a-sa-mort-un-pretre-reconnait-sa-fille-cachee-et-lui-legue-tous-ses-biens-tout-le-monde-savait-8122448/

 PARENTS
https://www.parents.fr/actualites/enfant/quarante-ans-de-souffrance-la-fille-dun-pretre-brise-
le-silence-1028395

Yahoo news

https://fr.news.yahoo.com/quarante-ans-souffrance-fille-d-135738914.html
 Bfmtv

https://www.bfmtv.com/societe/perpignan-la-fille-cachee-d-un-abbe-recupere-l-heritage-de-
son-pere-dispute-avec-l-eglise_AN-202307100755.html

 Autres

https://madeinperpignan.com/revue-de-presse-du-9-juillet-l-ils-ont-parle-des-pyrenees-
orientales/


https://www.golias-editions.fr/2023/07/07/synode-entre-ambitions-et-reserves/

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSs-
ktQHMSe7QG0TNfeynpX6lPAU4eMlr5BjA&usqp=CAU


https://www.gettyimages.co.uk/detail/news-photo/isabelle-ballesteros-the-hidden-daughter-of-
a-priest-goes-news-photo/1485589746

Pas moins de 38 articles référencés dans la presse

 Sans oublier le communiqué de presse du diocèse Perpignan-Elne qui ne manque pas
d’évoquer le « caractère familial ». https://perpignan.catholique.fr/polemique-concernant-le-testament-du-pere-lucien-camps-le-diocese-communique/

Ils ne sont jamais coupables de rien. Une honte !

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